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суббота, 24 декабря 2011 г.

Listy perskie (2)

Il n'y a rien de si affligeant que les consolations tirées de la nécessité du mal, de l'inutilité des remèdes, de la fatalité du destin, de l'ordre de la Providence, et du malheur de la condition humaine. C'est se moquer de vouloir adoucir un mal par la considération que l'on est né misérable; il vaut bien mieux enlever l'esprit hors de ses réflexions, et traiter l'homme comme sensible, au lieu de le traiter comme raisonnable.
Monteskiusz

вторник, 15 ноября 2011 г.

Prends soin de mon âme

Je suis au milieu d'un peuple profane: permets que je me purifie avec toi; souffre que je tourne mon visage vers les lieux sacrés que tu habites; distingue-moi des méchants, comme on distingue au 4 lever de l'aurore, le filet blanc d'avec le filet noir; aide-moi de tes conseils; prends soin de mon âme; enivre-la de l'esprit des prophètes; nourris-la de la science du paradis, et permets que je mette ses plaies à tes pieds. Adresse tes lettres sacrées à Erzeron, où je resterai quelques mois.
(Listy perskie, Monteskiusz)

вторник, 2 августа 2011 г.

Il n'était pas surprenant que j'ai fait chou blanc

A więc spotkaliśmy, mon cher Paul, w końcu... Za każdym razem, gdy Ciebie widzę, jestem zaskoczony tym, jak bardzo jesteś piękny. Zapomniałem już, jak wyglądasz. Zapomniałem, jak pachniesz. Zapomniałem o wszystkich detalach. Nawet o tym, że tak cudownie się dogadujemy. Że możemy spacerować i rozmawiać przez pięć godzin bez przerwy. Wybacz, że Ciebie przytuliłem i że wyłem jak dziecko. Wciąż siebie oszukuję, że rozstania nigdy nie było, że pomiędzy tamtym grudniem a wczoraj nie płynął czas. To dlatego przywołuję te wszystkie wspomnienia. Tarcza przeciwko samotności.

Już tutaj pisałem, że nigdzie nie czuję się jak w domu. Wiesz, gdy teraz przekraczałem granicę miasta naszych schadzek, mimowolnie pomyślałem jestem w domu. I byłem zdziwiony, że coś takiego mogłem pomyśleć. I od razu sobie przypomniałem to przysłowie angielskie: home is where your heart is. Albo jak to Łukasz ujął, ubi enim thesaurus vester est, ibi et cor vestrum erit (Bo gdzie jest skarb wasz, tam będzie i serce wasze.) No i co ja na to poradzę?

Czytam też Harry'ego Pottera po francusku. I tak dumam nad tym zwierciadłem, które pokazywało pragnienia. Dumbledore powiedział, co w oryginale brzmiało: It shows us nothing more or less than the deepest, most desperate desire of our hearts. [...] this mirror will give us neither knowledge or truth. Men have wasted away before it, entranced by what they have seen, or been driven mad, not knowing if what it shows is real or even possible.

No i już wiem, co bym tam ujrzał. A Ty, Drogi Czytelniku, Droga Czytelniczko?

Czy jeżeli przyjaciel ciebie zostawia, to znaczy to, że nim nigdy nie był? Coś mi mówi, że nie. Że liczy się wspólnie spędzony czas. Ale chyba już nigdy nie powiem, że kogoś znam.

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Bon alors nous nous sommes rencontrés, mon cher Paul, enfin... Chaque fois que je te vois, je suis surpris par ta beauté merveilleuse... Tu as l'air..., j'ai oublié. J'ai oublié comment tu sentes. J'ai oublié tous les détails. Même que nous jacassons sans problème. Que nous pouvons nous balader et parler pendant 5 heures sans cesse. Pardonnes-moi que je t'ai serré contre moi et que j'ai hurlé comme une bête. Encore je suis dupe qu'il n'y avait pas cette séparation, que le temps n'a pas passé depuis ce jour-là de décembre jusqu’à la veille. C'est à cause de cela que je fais appel à ces touts souvenirs. Un bouclier contre la solitude.

J'ai déjá écrit ici que « chez moi » je ne me sens nulle part. Tu sais lorsque je passais la frontière de la cité de nos rendez-vous, malgré moi j'ai pensé je suis chez moi. Et j'étais surpris que j’aurais pu penser une chose comme cela. En outre, tout de suite je me suis rappelé ce proverbe anglais : home is where your heart is. Ou bien Luc le formula, ubi enim thesaurus vester est, ibi et cor vestrum erit (Car là où est votre trésor, là aussi sera votre coeur.) Je n'y peux rien.

Je continue à lire Harry Potter en français. Et je songe à ce miroir qui montrait des désirs. Dumbledore a dit: Il ne nous montre rien d'autre que le désir le plus profond, le plus cher, que nous ayons au fond de notre coeur. [...] Mais ce miroir ne peut nous apporter ni la connaissance, ni la vérité. Des hommes ont dépéri ou sont devenus fous en contemplant ce qu'ils y voyaient, car ils ne savaient pas si ce que le miroir leur montrait était réel, ou même possible.

Et je sais déjà ce que je pourrais y voir. Et vous, mon Cher Lecteur, ma Chère Lectrice ?

Quand ton ami t'abandonne, est-ce que cela veut dire qu'il ne l'a jamais été ? Quelque chose me dit non. C'est le temps qu'on a passé ensemble qui vaut. Mais jamais peut-être dirai-je que je connais un homme.

воскресенье, 3 июля 2011 г.

Le songe

En rêve, j'étais dans des forêts de l'Amérique du Sud. Tout le monde était effrayé parce qu'un volcan gigantesque a apparu dans le centre du continent. A son sommet il y avait un grand temple de pierre.
Puis, un autre volcan a apparu, vraiment plus majestueux que le dernier. A sommet de celui-ci on a vu beaucoup de la lave. De cette place, un autre autel a jailli, l'autel d'or. Mais tout le monde n'était pas effrayé, non ! Des gens ont su qui c'était bon. Moi, j'ai vu une heureuse silhouette du numéro 5 et on m'a dit que c'était le symbole du bonheur. En outre, chacun a aperçu la gravure là-bas : cette couple, l'homme et la femme qui s'embrassent.

Crois ou ne crois pas, c'est mon songe d'aujourd'hui.

J'ai perdu ma place

Voilà, je suis ici. Quatre murs, un plafond, un plancher et une fenêtre. Toutes les valises à côté d'une étagère. Elles sont ouvertes, des vêtements sont posés sur eux. Les vêtements ont figé, elles sont mortes. Je pends dans l'espace. Il n y a pas de l'espace pour moi dans le logis. Pas pour des livres, pas pour des T-shirts, pas pour moi.

Ils ont constaté que ma façon de parler s'est changée. Je parle comme un homme d'un autre monde. Ces gens, leur langage, leurs manières, leur intelligence, cela me frappe, cela me dégoûte. Pas de personne qui pourrait me comprendre. Je me décolle d'eux, je me décolle de la réalité.

Il me manque quelque chose. Je m'ennuie de Varsovie. Par contre, je me souviens bien que là-bas je me sentais très différent, je utilisais beaucoup de mots silésiens, je cherchais des voitures avec des plaque d'immatriculation avec des codes qui commençaient par S, cela veut dire « Silésie ». Je n'étais pas chez moi. Je n'y suis non plus. Je suis étranger. Je n'ai pas de maison où je pourrais revenir. Je me sens… si horriblement surmené. Sans liens, sans lieux.

Hjartað Hamast Eins Og Alltaf En Nú Úr Takt Við Tímann. The Heart Pounds As Always But This Time Out Of Rhythm With Time.

среда, 23 февраля 2011 г.

J'en ai marre

Vraiment, j'en ai marre. Je suis complément fatigué. Tu me détruis, la réalité me frappe. Je m'en vais. Dans la nuit, il n'y a pas de lumière. Bref.

пятница, 11 февраля 2011 г.

Lettre 12

Elle se leva, mue par une conviction soudaine qui lui ouvrit grands les yeux.
Elle alla chercher le revolver là où Fabien le cachait. Elle revint près du lit où le garçon dormait. Elle regarda son beau visage en visant sa tempe et murmura:
Je t'aime, mais je dois protéger le bébé contre toi.
Elle approcha le canon et tira jusqu'à vider le chargeur.
Elle regarda le sang sur le mur. Ensuite, très calme, elle téléphona à la police:
Je viens de tuer mon mari. Venez.
(A. Nathomb, Robert des noms propres)

Otóż to! Właśnie zabiłam mojego męża. Przyjedźcie!

четверг, 6 января 2011 г.

среда, 1 декабря 2010 г.

Lettre 2

Cher Paul,

Depuis deux jours, j'ai mal à ma tête. Je commence à chercher les causes. Je sais bien que tout est dans mon âme. Tout d'abord, j'éprouve de la nostalgie après toi. Je me souviens des moments, quand nous sommes restés au lit, je t'ai touché, je t'ai caressé. Une semaine. Une semaine ! Et je plonge dans cette histoire incroyable. Tout le temps, je m'attache aux réflexions du passé. Je te dis que je suis si près cela, tu l'ignores. Je reste tellement seul ici, 350 km entre nous...
Ensuite, je commence à comprendre que je ne pourrai pas finir ce semestre. Je sais que je ne suis pas capable de passer l'examen d'orthographe française, je continue à faire trop d'erreurs. Et l'examen de lecture sera particulièrement difficile. Et aussi beaucoup d'autres examens, c'est au-delà de moi, je suis à bout de forces. J'en ai marre avec le français à l'université.
Finalement, je rêve de Cracovie. D'Asia, de Martinus et de Kamil avec Lena... De ces jardins, ces vieux murs, de l'ambiance de cette cité... La distance entre nous ne serait pas si longue...
Le froid, l'angoisse, le désir, l'irritation, je suis si épuisé. Je suis quelque chose comme cela que l'on ressent à la journée glacial avant de boire une tasse de chocolat chaud. Mais, hélas, il n'y a pas de chocolat.

Bises,
Sébastien